L'église et son clocher
Elle est orientée "levant-couchant", comme la plupart des Eglises.
Sur la porte d’entrée, la statue d’argile de Saint Alexandre, évêque et patron de notre village. En passant dans la vallée du Rhône, il vint évangéliser notre cité et les habitants donnèrent son nom au village.
La partie nord est attenante à la mairie, ancienne demeure seigneuriale du 11ème siècle.
Cette partie, l’actuelle chapelle de la Vierge était, à l’origine, la chapelle du château.
Le clocher dont le sommet en forme pyramidale supporte une petite croix en fer forgé a été détruit par la foudre le 2 avril 1964, ainsi que les vitraux.
Il a été reconstruit en 1978 par les frères PEYRON maçons de Bagnols-sur-cèze. Le clocher primitif était du côté Est, sur le choeur de l’église. Nous pouvons encore aujourd’hui en apercevoir le mur de base. Il fut transféré du côté Ouest lors de l’acquisition d’une cloche dont la grosseur ne permettait pas de pouvoir rentrer dans l’ancien.
Par suite d’une fêlure, cette cloche fut remplacée à son tour, en 1903 par les deux cloches actuelles. Pour soutenir ce nouveau clocher, il a fallu placer un arc en plein cintre au-dessus de la tribune, de façon à renforcer la voûte.
Les deux cloches ont été baptisées le 26 juillet 1903.
Les chapelles
Notre église correspondant au plan type de l’église romane comportant trois nefs, celle du centre étant plus élevée que les nefs latérales.
La nef centrale comporte une abside avec coupole, un choeur, le maître autel. Le maître autel avec son tabernacle était accolé au choeur et le prêtre tournait le dos à l’assemblée.
La table de communion en fer forgé a été remplacée par des colonnades cubiques, en pierre du Gard.
Le Maître autel a été enlevé en novembre 1966 et remplacé par l’autel monolithe au centre du choeur, tel que nous le voyons aujourd’hui. La table de communion a été supprimée ainsi que la chaire qui se trouvait sur le côté gauche du choeur.
LA CHAPELLE DE LA VIERGE
C’est l’ancienne chapelle du château, mairie actuelle. Elle a servi de lieu de sépulture de la famille seigneuriale jusqu’à la révolution de 1789. Pendant les troubles de cette époque, l’église fut saccagé, on brûla sur place tout ce que contenait son intérieur, bancs, livres sacrés, chaises, confessionnal.
La statue de la Vierge en bois de figuier doré, de style renaissance fut sauvé par un paroissien qui parvint à la soustraire à la fureur des incendiaires en l’enveloppant dans un drap mortuaire la cachant dans le faux toit de la chapelle.
Pourquoi le sculpteur avait-il choisi le bois de figuier ? D’aprés une légende, c’était un bois presque sacré dont le feuillage aurait servi de premier vêtement à notre mère Eve.
LA CHAPELLE SAINT JOSEPH
En 1840, le maçon Henri Payan, enfant du pays, fut chargé de la construction de la chapelle dédiée à Saint Joseph.
Son emplacement fut pris sur l’ancien cimetière qui touchait au midi, l’église paroissale. C’est dans cette partie qu’on a mis à jour, un cercueil renfermant le corps de Madame Ode, qui malgré 40 ans de sépulture fut trouvé intact. Comme cette dame était d’une dévotion, d’un dévouement et d’une charité exemplaire, le prêtre la fit ensevelir sous l’autel de Saint Joseph.
Ce cimetière fut transféré à son tour hors du village en 1856 où il se trouve actuellement.