Le village de
Saint Alexandre
À Saint-Alexandre, flotte dans l’air une douceur de vivre ancestrale. Ce village, aux accents de bourg gaulois niché sur une colline aux pentes arrondies, semble figé hors du temps. Sa silhouette harmonieuse, son cœur ancien enchevêtré de ruelles pavées, son église romane, ses chapelles discrètes et son vieux château racontent une histoire millénaire.
Ici, chaque pierre semble murmurée la quiétude des lieux, chaque coin invite à la contemplation. Laissez-vous envoûter par l’âme de ce village et la chaleur de ses habitants.
Une histoire millénaire
Village du XIIe siècle, Saint-Alexandre trouve ses origines bien avant cette époque. Le site est probablement occupé depuis l’Antiquité, en raison de sa position stratégique entre la vallée du Rhône et les premiers reliefs des Cévennes. On y trouve encore des vestiges attestant d’une présence humaine ancienne, notamment à travers les restes de vieilles bâtisses en pierre, des objets retrouvés et des traditions orales.
Mais c’est au Moyen Âge que le village prend véritablement forme. Il doit son nom à Saint Alexandre, évêque missionnaire venu évangéliser la région au début de l’ère chrétienne. Touchés par sa foi et sa bienveillance, les habitants choisirent de baptiser leur village en son honneur.
La disposition circulaire du village et son implantation sur une butte témoignent de ses origines médiévales : ce type d’organisation visait à protéger la population contre les invasions et à surveiller les alentours. Le château, dont il ne subsiste aujourd’hui que peu d’éléments, faisait office de point de défense et de pouvoir local. Il abritait la famille seigneuriale jusqu’à la Révolution.
Depuis l’antiquité
Saint-Alexandre est site est probablement occupé depuis l’Antiquité, en raison de sa position stratégique entre la vallée du Rhône et les premiers reliefs des Cévennes. On y trouve encore des vestiges attestant d’une présence humaine ancienne, notamment à travers les restes de vieilles bâtisses en pierre, des objets retrouvés et des traditions orales. En effet, lors de l’abattage d’un muret derrière l’abside par M. COLLOCA des services techniques et de M. BARCELO entrepreneur, des « pierres sculptées» ont été mises au jour, qui font penser à des fragments de deux petits autels votifs.




Le XII ème siècle
C’est au Moyen Âge que le village prend véritablement forme. Il doit son nom à Saint Alexandre, évêque missionnaire venu évangéliser la région au début de l’ère chrétienne. Touchés par sa foi et sa bienveillance, les habitants choisirent de baptiser leur village en son honneur.
La disposition circulaire du village et son implantation sur une butte témoignent de ses origines médiévales : ce type d’organisation visait à protéger la population contre les invasions et à surveiller les alentours. Le château, dont il ne subsiste aujourd’hui que peu d’éléments, faisait office de point de défense et de pouvoir local. Il abritait la famille seigneuriale jusqu’à la Révolution.
Le patrimoine religieux
mémoire vivante du village
L’église
et son clocher
L’église romane, édifiée au XIIe siècle, est le cœur spirituel de Saint-Alexandre. Elle est orientée « levant-couchant », conformément à la tradition chrétienne symbolisant la Résurrection. Sa façade abrite une statue d’argile de Saint Alexandre, évêque et patron du village.

Cette église présente une architecture romane typique avec trois nefs, dont la nef centrale, plus élevée, est couronnée d’une abside en cul-de-four surmontée d’une coupole. On y retrouve également un chœur, le maître autel — modifié après le Concile Vatican II —, et de nombreuses chapelles latérales.
Le clocher d’origine, situé à l’est, fut détruit à la fin du XIXe siècle pour permettre l’installation d’une cloche plus imposante. Celui que nous voyons aujourd’hui date de 1978, reconstruit après avoir été frappé par la foudre en 1964. Il est l’œuvre des frères Peyron, maçons de Bagnols-sur-Cèze. Deux cloches actuelles, baptisées le 26 juillet 1903, résonnent encore aujourd’hui au rythme des fêtes religieuses et de la vie quotidienne.

Cette église présente une architecture romane typique avec trois nefs, dont la nef centrale, plus élevée, est couronnée d’une abside en cul-de-four surmontée d’une coupole. On y retrouve également un chœur, le maître autel — modifié après le Concile Vatican II —, et de nombreuses chapelles latérales.
Le clocher d’origine, situé à l’est, fut détruit à la fin du XIXe siècle pour permettre l’installation d’une cloche plus imposante. Celui que nous voyons aujourd’hui date de 1978, reconstruit après avoir été frappé par la foudre en 1964. Il est l’œuvre des frères Peyron, maçons de Bagnols-sur-Cèze. Deux cloches actuelles, baptisées le 26 juillet 1903, résonnent encore aujourd’hui au rythme des fêtes religieuses et de la vie quotidienne.
Les Chapelles
LA CHAPELLE DE LA VIERGE

C’est l’ancienne chapelle du château, mairie actuelle. Elle a servi de lieu de sépulture de la famille seigneuriale jusqu’à la révolution de 1789. Pendant les troubles de cette époque, l’église fut saccagé, on brûla sur place tout ce que contenait son intérieur, bancs, livres sacrés, chaises, confessionnal.
La statue de la Vierge en bois de figuier doré, de style renaissance fut sauvé par un paroissien qui parvint à la soustraire à la fureur des incendiaires en l’enveloppant dans un drap mortuaire la cachant dans le faux toit de la chapelle.
Pourquoi le sculpteur avait-il choisi le bois de figuier ? D’aprés une légende, c’était un bois presque sacré dont le feuillage aurait servi de premier vêtement à notre mère Eve.
LA CHAPELLE SAINT JOSEPH

En 1840, le maçon Henri Payan, enfant du pays, fut chargé de la construction de la chapelle dédiée à Saint Joseph.
Son emplacement fut pris sur l’ancien cimetière qui touchait au midi, l’église paroissale. C’est dans cette partie qu’on a mis à jour, un cercueil renfermant le corps de Madame Ode, qui malgré 40 ans de sépulture fut trouvé intact. Comme cette dame était d’une dévotion, d’un dévouement et d’une charité exemplaire, le prêtre la fit ensevelir sous l’autel de Saint Joseph.
Ce cimetière fut transféré à son tour hors du village en 1856 où il se trouve actuellement.